Burn Out

Suite à un gros burn out de mon très cher et éminent collègue, les émissions de "Tous les Canards vont à la Mare" sont pour l'instant suspendues. Mais, ne vous inquiétez pas (ou si!), nous serons de retour très vite.
Pour vous faire patienter, voici un petit dossier thématique.

Cinematic Orchestra - Burn Out

The Carburetors - Burnout

J / Burn Out

Underworld - Beautiful Burnout

Green Day - Burnout

Album de la semaine

Jonsi - Go

Qui se cache derrière Jonsi ? Tout le monde pourrait le deviner rien qu'en écoutant le premier morceau de l'album, "Go Do", il s'agit bien du chanteur du groupe islandais Sigur Ros.

Pour son premier projet solo, après avoir formé un autre groupe "Frakkur", Jonsi sort du modèle pré-établi de Sigur Ros. Des morceaux plus courts et surtout des chansons plus joyeuses ("Animal Arithmetic") et surtout, fini le langage moitié islandais moitié on ne sait quoi, le jeune homme de 35 ans se lance dans la belle langue de Shakespeare.

Mais la douceur de sa voix et la simplicité du piano restent néanmoins ses points forts ("Tornado", hé oui, il s'agit bien de la pub pour les célèbres polaires!). Une voix cristalline, impressionnante et posée, un frisson à travers votre échine ("Grow Till Tall").

Cette fois, des violons ajoutent un côté un peu plus dramatique, posés sur une voix tout aussi grave sur le sublime "Kolnidur", chanté en islandais pour cette fois.

Mais ne nous y trompons pas, tout n'est pas sublime sur cet album. Des chansons un peu trop pop, voire trop mièvres viennent entacher ce petit bout de paradis. On oubliera par exemple, "Around Us", une sorte de truc électro sans fond et sans fondements. 

Et pour fermer cet album, "Hengilas", du pur et "dur" Sigur Ros. Comme quoi, on se débarrasse difficilement des (mauvaises ou bonnes, c'est selon) habitudes.

Tracklist de l'album :

1. Go Do
2. Animal Arithmetic
3. Tornado
4. Boy Lilikoi
5. Sinking Friendships
6. Kolniður
7. Around Us
8. Grow Till Tall
9. Hengilás

Mot'

Album de la semaine

Laurie Anderson - Homeland

En cette nouvelle année, prenons de bonnes résolutions. La mienne sera de vous faire partager les albums que je découvre (ou que je redécouvre).

Pour bien commencer, je vous offre un petit Laurie Anderson. Cette Américaine de 63 ans, tombée dans l'oubli un peu trop, a sorti son onzième album, le bien nommé "Homeland".

Fidèle à elle-même et à ses très nombreuses collaborations (retenons surtout celles avec Brian Eno et Lou Reed, son mari), elle revient avec un album qui nous prend à la gorge. Plein d'émotions, comme elle l'a déjà fait pour son super titre "O Superman", elle nous fait atterrir dans un monde désert où l'imaginaire est la seule issue à notre survie. 

Par son titre d'introduction, " Transitory Life ", " Homeland " jette les lumières de l'Orient sur nos yeux encore fermés. Réveil difficile et pourtant emporté par la douceur de la voix de Laurie. Tantôt parlés, comme sur "Another Day in America", tantôt chantés, voir " Bodies In Motion ", les morceaux s'enchaînent au rythme lent et porteur de nouveaux horizons, qu'ils soient électroniques ou non.

Une fois sur nos deux pieds, regardons vers l'horizon et écoutons le désertique " Dark Time In The Revolution ", à la recherche de quelque espoir encore permis. Où sommes-nous ? Que faisons-nous ici, seuls ? Rien à des kilomètres.

C'est alors que vient la compréhension et le désespoir ( " Flow "), nous sommes loin, loin de chez nous, loin de son pays à elle, les Etats-Unis. Laurie Anderson dépeint avec émotions et professionnalisme la chute d'un pays dont elle espérait pouvoir encore faire l'éloge.

Tracklist de l'album :

01. Transitory Life
02. My Right Eye
03. Thinking Of You
04. Strange Perfumes
05. Only An Expert
06. Falling
07. Another Day In America
08. Bodies In Motion
09. Dark Time In The Revolution
10. The Lake
11. The Beginning Of Memory
12. Flow

Mot'

Palmes dorées à vie !

Kitsh, tubes interplanétaires, mélodies fouillées, rythmes précis, un sens du groove à faire pâlir la Motown. Ces blancs-becs venus du froid ont vendus à ce jour 375 millions d'albums. 

Autrement plus sympatoches et moins moralisateurs que les Beatles, moins assistés et dirigés que Michael Jackson ; ils ne doivent rien à personne. 

Une incarnation paillette du D.I.Y en somme.

Allez sur ce une bien bonne...